Le Ptyalisme est une condition dans laquelle, les glandes salivaires de la bouche produisent un excès de salive. La salive est essentielle pour avaler et digérer les aliments, ainsi que dans la protection contre les infections de la bouche et des gencives. En revanche, l’excès de salive peut causer des effets secondaires tels que la mauvaise haleine, les lèvres gercées ainsi qu’une perte du goût. Une déglutition excessive, cracher et baver peuvent être des signes du ptyalisme. Il peut causer le développement de l’anxiété social, une perte de la confiance en soi et un problème d’élocution. Vous pouvez également éprouver de la difficulté à avaler ou garder votre bouche fermée. Le ptyalisme est généralement un effet d’une condition sous-jacente plutôt que d’une maladie en soi. Traiter la cause sous-jacente est alors la meilleure façon de traiter cette condition.
Les causes du Ptyalisme
La cause la plus commune du ptyalisme est la grossesse. Pendant le premier trimestre de la grossesse, les nausées matinales causent chez plusieurs femmes enceintes une hypersalivation. Le ptyalisme peut également être un effet secondaire de certains médicaments ou un symptôme d’une maladie sous-jacente.
Les maladies causant des vomissements à répétition peuvent être associées au ptyalisme. Les vomissements fréquents irritent la gorge, causant les glandes salivaires à répondre à l’irritation en produisant de la salive supplémentaire. La salive, en retour, couvre la gorge pour réduire l’irritation. Vomir est le symptôme commun de conditions tels que l’empoisonnement alimentaire, la malaria et la gastro-entérite. Les patients ayant ces conditions, alors, sont plus enclin de souffrir de ptyalisme. L’excès d’acide provenant de l’estomac peut causer l’irritation de la gorge par les reflux acide, et causant ainsi, des conditions tels que le reflux gastro-œsophagien (RGO) et l’ulcère gastroduodénal (PUD) pouvant causer le ptyalisme.
Les conditions affectant le contrôle neuronal des muscles, comme la paralysie cérébrale et la maladie de Parkinson, peuvent causer le ptyalisme. Des études démontrent que 75 % et 10-37% des patients souffrant de Parkinson ou de paralysie cérébrale, respectivement, souffrent de ptyalisme. Le syndrome de Down, l’accident vasculaire cérébral et les oreillons causent également le ptyalisme. Les oreillons provoquent l’enflure des glandes salivaires résultant à une déglutition difficile.
Les médicaments cholinergiques tel que la pilocarpine causent une surproduction des fluides corporels comme la salive et l’acide gastrique. Ces médicaments peuvent, alors, causer le ptyalisme directement lié à l’hypersalivation ou indirectement par les reflux gastriques. Certains médicaments contre les crises, comme le clonazépam et les médicaments pour la schizophrénie comme la clozapine, causent aussi le ptyalisme. Des études démontrent que le ptyalisme causé par la prise de clozapine apparait pour 30 à 80% des patients prenant ce médicament. D’autres causes du ptyalisme sont les infections de la gorge, les dentiers chez les personnes âgées, une mauvaise hygiène orale et des blessures comme une fracture de la mâchoire.
Diagnostique
Les physiciens peuvent diagnostiquer le ptyalisme en regardant l’historique médicale du patient et en faisant quelques examens de la bouche, de la langue, de la posture de la tête, et des amygdales. Une personne vivant en Ontario, qui souffre d’hypersalivation, peut visiter le centre dentaire Upper Hunt Club d’Ottawa, pour subir un examen.
Traitement
Le traitement peut être pharmacologique (utilisation de médicaments) ou non-pharmacologique. Une combinaison de ces deux mesures est nécessaire pour gérer le ptyalisme. Un médicament de première classe utilisé pour la gestion pharmacologique du ptyalisme est les anticholinergiques. Les médicaments de cette classe inclus l’atropine, la glycopyrrolate et la chlorpromazine. La glycopyrrolate est le médicament généralement prescript pour le ptyalisme. Il est donné par voie orale.
Les médicaments de la classe des Bêtabloqueur peuvent également être utilisés pour le ptyalisme. Des exemples de médicaments de cette classe sont l’aténolol et l’esmolol. La toxine botulique (Botox) est une alternative aux deux catégories de médicaments et est administré par injection dans les glandes salivaires. Pour les patients souffrant de ptyalisme et présentant une difficulté d’élocution, l’orthophonie peut aider.
Les mesures non-pharmacologiques sont :
1. Boire beaucoup d’eau pour réduire la formation excessive de la salive. Cela vous aide également à rester hydrater et protège vos lèvres contre les gerçures.
2. Une bonne hygiène orale peut éliminer les résidus alimentaires dans la bouche et protéger contre la formation de la plaque. Brosser les dents au moins deux fois par jour et passer la soie dentaire régulièrement aidera à éliminer la présence d’acide dans la bouche après les reflux acides, surtout si votre ptyalisme est causé par le RGO ou les vomissements.
3. Une alimentation saine est également de mise. Une alimentation contenant beaucoup d’amidon demande une grande production de salive pour digérer l’amidon. La quantité d’amidon devrait être basse dans votre alimentation si vous souffrez de ptyalisme. Vous devriez également éviter les aliments sucrés. Si possible, mâchez de la gomme sans sucre et consommez des suçons sans sucre. Les deux vous aideront à avaler votre salive.
Si vous expérimentez des symptômes du ptyalisme, visitez le centre dentaire Upper Hunt Club d’Ottawa pour un examen dentaire. Contactez-nous dès aujourd’hui pour prendre rendez-vous!
